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Soleil et Terre

18 avril 2023

Hutte à la maison du Vent-Feu

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Ici, nous allumons un feu pour nous retrouver et partager comme nos lointains ancêtres. Seulement pour solliciter l'inspiration à l'autonomie, et réactiver le développement de nos facultés originelles. 
Ce feu, nous le nommons Grand-père, pour nous souvenir que de tous temps il nous a reunis, en famille, en clan, en solitaire aussi. 
Chaque peuple, chaque culture, chaque tradition présente en elle au moins une flamme. Celle-ci se situant au niveau du cœur et de l'esprit. Nous les respectons toutes, mais nous n'allumons pas ce feu au nom de l'une d'elle. 
C'est ici que nous nous reconnaissons, à même le sol, tels que nous sommes.  À l'origine des origines, sans autorité, sans titre de noblesse en particulier, sans médaille ni drapeau. 
Ce cercle se forme à partir de cet axe central, le feu. Le passage dans la hutte nous invite à reconsidérer toute forme de vie et à la respecter.
Les personnes qui souhaitent se joindre à moi pour entrer dans la hutte sont les bienvenues à leur demande et uniquement avec mon accord. 
À la maison ou ailleurs je me nomme toujours Xavier et c'est ainsi que je me présente au Grand-Père-Feu. 
Nous sommes les bienvenus tels que nous sommes, simplement, avec nos propres histoires, nos vies, nos chemins. 
Nous ne pratiquons pas le Inipi Lakota ou autre Temazczal, juste la hutte à la maison, en famille et ce depuis plus de dix ans. 
Même si j'ai moi-même appris à prier et à chanter avec des personnes qui soutiennent la tradition et la spiritualité Lakota, sa sagesse, je n'ai jamais été habilité à ouvrir un cercle à la demande d'un chef de ce peuple. 
Néanmoins, j'ai appris et partagé pendant de nombreuses années avec une gardienne de cette tradition Lakota. 
Mon cœur et mon esprit y étant reliés, autant en mémoire qu'en transmission, il m'arrive parfois que mon être chante de lui-même l'un de ces chants. Qu'ils soient chantés ou écoutés, ces chants me rendent sensible à toute vie sur terre. 
Ici, à la maison et dans la hutte, cette terre est essentiellement chantée en langue française, car c'est le langage que nous utilisons pour communiquer. 
Parfois d'autres versions peuvent venir, en fonction de l'inspiration de chaque personne.
Ici, il n'y a ni shaman ni enseignant, ni angélisme. Si quelqu'un souhaite être initié, c'est par sa propre pratique et son intention qu'elle le sera, et seulement par son travail. 
Si l'on sent l'appel pour apprendre plus profondément, il est nécessaire d'être assidu. Par expérience, il est même conseillé de rencontrer d'autres cercles, d'autres façons de faire, d'apprécier et aussi de ne pas apprécier. Mais il est capital de ne pas être dans la comparaison et l'évaluation. Nos premières impressions et perceptions sont bien souvent voilées d'ignorance et de confusion. Cela doit se faire sans aucune attente ni garantie. 
 
La première proposition est donc de s'asseoir près du feu et de partager nos silences, notre écoute et nos paroles. Ensuite, nous voyons si nous pouvons entrer dans la hutte. 
Le rituel est très simple, mais nécessaire pour nous permettre de nous ajuster en conscience avec la pratique. 
Cette pratique s'inspire du cercle et des personnes qui le constituent.  Aussi, personne n'attend personne et personne n'est attendue.
Cela nous permet de faire tout cela simplement. Considérer le bois qui va nourrir ce feu, les jeunes pousses qui constituent la hutte, les pierres médecines qui ont été soigneusement cueillies, les couvertures et leur mise en place sur la hutte, l'eau versée, le mélange des respirations, la terre qui nous porte, puis les offrandes, tabac, sauge, copal et autres médecines. 
Nous le proposons ainsi car cette pratique nous offre la possibilité d'ouvrir le cœur de l'être et de le laisser s'exprimer. Donc d'être généreux. C'est l'une des motivations essentielles de ce cercle, revenir à la bonté du coeur et la générosité. 
Un autre de ces points essentiels, c'est la possibilité de développer l'attention, et cela se nourrit avec la discipline. Non pas quelque chose de rigoureux et de cassant, mais un moyen de se fondre aux situations, d'être fluide comme l'eau et léger comme l'air. 
Les explications basées sur un savoir unique ne servent pas à grand chose. Il existe autant de voies menant à l'éveil que d'êtres vivants sur cette terre. Tout ceci nous permet de réactiver la confiance en soi. Non pas à partir de l'autre et de ses influences, mais de sa sincérité à soi. 
Il s'agit donc avant tout d'expériences qui découlent de notre cheminement avec l'attention et la confiance. Cela veut dire aussi, renaître à son intuition. 
Dans la hutte, nous ne venons mourir que pour renaître, à travers nos chants et nos prières. Et nous en sommes pleinement responsables. Aussi, soyons les bienvenus pour développer nos qualités de coeur et de raison.
Nous avons le privilège de nous adresser à la grande création à travers les pierres médecines, la vapeur, le souffle de la source pure.  Ce privilège lorsqu'il est intégré nous rend humble, tendre et sensible, à nous-mêmes et aux autres. 

 

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17 janvier 2023

La hutte à la maison

De retour sur le site soleilterre, après six ans de pause, entre Puychicout et la Maison de Valeuil, je reprends goût à revoir quelques publications et peut-être de continuer à écrire, à diffuser, à partager.

Puychicout a pris fin suite au décès de Henri, qui était le gardien des lieux. Entre temps, il y eût quelques feux en Grande-Bretagne, aussi à Londres, dans le Kent, en Cornouailles, un cercle de femmes qui nous prédestinait certainement à renouveler l'expérience durant ces deux dernières années.

La hutte n'est pas seulement déstinée à soigner des personnes, mais également des terres, des sols, des lieux. 

C'est ce qu'il s'est passé à la maison depuis 2018. Une première hutte a pris racine dans le petit jardin, assainissant les différents niveaux de friches, entre la grange et les deux parties habitables.

Au bout de quelques mois elle s'est déplacée, sur ce lopin que j'appelle le "parc". Cette nouvelle hutte semie-enterrée a pris racine une nuit de pleine lune, en solitaire. Les esprits nocturnes sont plein de ressources pour aider ou contre-balancer en se jouant de quelques obstacles.

Quelques mois plus tard, une autre hutte, plus grande, lui a fait face. La précédente a disparu accueillant en son sol quelques graines de maïs.

A ce stade, la friche du "parc" était encore présente au trois quart et c'est en accueillant à maintes reprises qu'une autre vision a pris forme dans l'espace d'une maloka, la maison du Vent-Feu. Rappelant pour ainsi dire symboliquement, celui d'un mandala.

Cette dernière hutte fût une nouvelle fois offerte au feu et la suivante étant attenante à la maloka. Celle-ci était assez haute avec un ventre très rond. Quelques cérémonies ont suffit pour que celle-ci également retourne au sein du Grand-Père tandis qu'un nouvel espace inspira huit hommes à enraciner seize perches.

Nous sommes entrés beaucoup de fois dans cette hutte, très basse et très harmonieuse..Jusqu'à ce qu'une nouvelle fois, celle-ci soit offerte au Grand infini, et que son énergie se retrouve complètement au sein de la maison du Vent-Feu.

A présent, nous fermons les portes de la Maloka afin de rester près du feu même dans la hutte.

Avec celle qui a existée il y a environ treize ans, nous en sommes à sept emplacements différents. Il est possible que l'impermanence nous inspire encore à poursuivre ce mystérieux voyage au sein de l'inconnu.

Xavier.

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17 janvier 2023

Huttes du printemps nouveau le 19 mars et 26 mars 2023 à la maison

 

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Très chers 


Pour célébrer le printemps en gratitude de l'hiver,  voici deux occasions de nous rassembler près du feu et dans la maloka. 
Le timing est libre pour chaque personne, du vendredi soir au dimanche après-midi. 
La dépose des pierres au feu se fait à la naissance de la nuit. 
Pour le couchage, nous avons de la place pour tout le monde, aussi les enfants qui adorent la belle étoile, à la maison ou dans la maloka. 
Nous partageons aussi en auberge amicale. 
Il y a un pot d'offrandes pour le lieu et la pratique. 
La présence en fait aussi partie. 
L'invitation nait du cœur vers le cœur. Il est possible d'être accompagné dans cet état d'esprit. 
Sur les deux week-ends, nous sommes une trentaine à être invités.  Et Chaque personne s'engage à nourrir ce feu à sa façon.
Il n'y a donc rien de spécial à formuler. Les intentions parlent d'elles-mêmes. 
À nos vies, nos chemins, nos sentiments de cœur. 
Xavier. 
21 avril 2022

Dernière année à Puychicout

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Le premier semestre de cette dernière année a été très riche en réunions. Une maloka a même vu le jour dans la seconde moitié, vers octobre/novembre, suite à un chantier collectif. 

Nous avons eu également le passage de Yadira et Alberto, venant du Mexique. A ce sujet, leur vision nous a certainement ouvert quelques portes.

Etant cantonné en Angleterre, j'ai pu réaliser plusieurs allers et retours er assurer ainsi la naissance de plusieurs feux. L'année s'est ainsi éteinte tout doucement.

Au mois de Janvier 2018, un mois avant la naissance de Alfie, une triste nouvelle est survenue. Henri-Pierre a succombé à une crise cardiaque. Malgré ce coup dur pour la famille, nous avons souhaité l'accompagner à travers une hutte et célébrer sa libération vers d'autres plans de conscience.

Henri-Pierre était à l'origine de tant de cercles et son soutien permanent, autant dans son accueil que sa joie de nous recevoir nous a été tellement précieux.

Quelques temps plus tard, ma soeur Corinne m'a demandé d'éteindre le lieu car elle n'avait plus la force de nous recevoir. 

Il nous a fallu ainsi dire au-revoir à Puychicout, brûler la hutte et remercier.

Et alors ! Alfie est arrivé, 

 

24 mars 2017

Voyage au centre de la terre

Le voyage au centre de la terre nous invite toujours à une exploration bien particulière. Il est de multiples portes pour y accéder. L'une d'entre elles, humilité, une autre ! patience, une autre ?
Quel est réellement ce centre ? 
Nulle réponse à travers une idée ou à partir d'un projet bien spécifique, ou encore soutenue par une spécialisation qui décore de médailles les connaisseurs.
La proposition de Puychicout invite toujours à ouvrir ces quelques accès afin de découvrir à travers un voyage sans nom, sans référence, sans point d'appui. 
Le lieu demeure néanmoins protecteur et il n'est pas de bienvenues sans retour à la surface de la terre, en bonne ou en meilleure santé. 

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Le gardien de ce lieu est en charge de cela aussi, veiller à aucun égarement.
Chaque personne peut se sentir inspirée en se présentant tout d'abord au Grand-père Feu, afin de se relier au coeur de la mère Terre et au Grand Soleil. Ainsi l'univers tout entier est en inspiration de ce qui est. Mais nous nous présentons tels que nous sommes, là dans l'instant. 
Avec nos craintes, nos névroses, nos résistances, nos ornements, nos faitouts et nos petites étoiles. Tout ceci fait partie de la cérémonie, du rituel et nous les partageons ensemble. Tous ces ingrédients sont une offrande à l'univers. Une fois offerte, nous ne pouvons plus nous préoccuper de toutes ces choses. Elles sont en constantes transformations et tout est déjà différent à chaque fois. 
C'est pourquoi aussi, c'est toujours la dernière fois. C'est sans regret et en même temps implacable. 
Ce constat fait de nous des créateurs magnifiques à l'échelle cosmique. Pourquoi en serait-il autrement ?
Les personnes qui étaient présentes l'ont sans doute ressenties avant de reprendre la route vers la maison du quotidien. 
L'une des portes pour revenir d'un tel voyage est celle de la bienveillance pour chaque être, chaque partie de soi. 
Nous souhaitons tous une terre d'amour et de paix, j'en suis convaincu dès lors que ce feu généreux qui nous rassemble dissout en chacune et chacun de nous, toute forme de confrontation et d'opposition mentale. 
Sa première flamme, l'éclosion de cette première danse nous ramène à un silence minéral originel.
Merci à nous tous.
Xavier.

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13 mars 2017

Inprégnation

Bien à nous !

Pour cette hutte d'hommes en deux étapes, le feu s'est éteint doucement en saluant la présence de ceux qui ont pu faire le voyage jusqu'à Puychicout, et également ceux qui se sentent reliés à ce feu, cette terre et ces deux huttes. 

Peu importe le nombre de personnes et la forme de ces deux réunions, l'essentiel vient de cette portée véhiculée par l'énergie du coeur de chacun de nous, qui travaillons à plus d'ouvertures, plus de soins, plus de guérisons, à travers nos pratiques respectives et le développement de nos médecines.

Cette seconde partie de hutte d'hommes nous a gratifié d'une présence féminine bien particulière, car celle-ci ayant participé à la construction de çette petite hutte, elle nous a offert la possibilité de nous servir les pierres en tant que gardienne du feu. Bien entendu, elle n'était que de passage pour une salutation fraternelle. Le coeur l'a finalement inspirée à rester parmi nous et à servir cette hutte.

Remercier, ce n'est pas seulement dire merci à : c'est aussi inviter à partager complètement cette réunion dans la hutte. Ainsi, nous sommes bien au-delà du féminin-masculin, de tant de considérations qui divisent parfois au sein de la complétude.

Nous continuons ainsi à remercier et à faire confiance à la nature, au lieu et à la puissance de l'amour circulant en chacun de nous. 
Nous sommes encore les bienvenus à Puychicout.

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Xavier.

7 mars 2017

Le lien

Bonjour à nous tous !

Juste un petit retour nous invitant à demeurer en contact avec le feu, quel que soit le lieu où il nous rassemble.

Cette hutte d'hommes de ce samedi 4 mars à Puychicout nous a permis avant tout de nous retrouver pour certains, et pour d'autres de découvrir cette pratique autour du feu, de la hutte, des pierres, de l'eau, de cette précieuse alchimie inspirée par le coeur de chacun.

Personnellement, cela m'a invité à partager plus intimement et il est possible que de tels cercles nous donnent les moyens de voyager plus profondément en soi, que lorsque nous échangeons aussi avec les femmes. Les voix ne se délivrent sans doute pas dans la même pudeur. Les textures changent et les toiles de fond également.

Lorsque nous évoquons la discipline, il s'agit plus d'une attitude intérieure, d'un état d'esprit, plutôt qu'un flot de permissions ou d'interdits. Cette dernière réunion nous a montré à quel point il nous est facile de retrouver une telle discipline, un tel état d'esprit, en toute simplicité. Bien entendu pour que cela puisse être, il nous est encore nécessaire de poser un cadre. Mais celui-ci n'est en rien restrictif, il nous accompagne.

Le feu s'est éteint le lendemain après-midi, mais il reste dans les cendres trois pierres qui font le lien avec ce prochain samedi, nous invitant à nous rapprocher du feu et de former un nouveau cercle pour ceux qui souhaitent venir, et même ceux qui sont déjà venus.

Pour finir, voici quelques mots de Krishnamurti qui illustrent bien ce cheminement: 

Ce que nous allons entreprendre ensemble c'est une expédition, un voyage de découverte dans les recoins les plus secrets de notre conscience. Et pour une telle aventure, nous devons partir léger, nous ne pouvons pas nous encombrer d'opinions, de préjugés, de conclusions : de tout ce vieux mobilier que nous avons collectionné pendant deux mille ans et plus. Oubliez tout ce que vous savez à votre propre sujet, oubliez tout ce que vous avez pensé de vous-même; nous allons partir comme si nous se savions rien.

 

Merci pour toute l'attention 

 

Xavier.

7 mars 2017

Hutte à Puychicout ce vendredi 17 mars

Bonjour à nous !

Suite à certaines demandes, nous préparons une nouvelle hutte le vendredi 17 mars, de 19h à midi le lendemain pour les personnes qui souhaitent rester dormir sur le lieu ou près du feu.

A présent, nous savons tous comment les choses fonctionnent, si des questions subsistent, n'hésitez pas à m'appeler au 0620333841.

Merci pour toute l'attention !

Xavier.

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13 février 2017

Hutte dédiées aux hommes

Huttes dédiées aux hommes dans la forêt de Puychicout

Samedi 4 mars et samedi 11 mars à partir de 15h

Réunions avec le feu, la hutte, le cercle

 

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La première proposition passe par une invitation

de même qu'une intention née du cœur, déclenchant une mystérieuse inspiration

La proposition

Ici, il s'agit de se rassembler en tant qu'hommes et de partager ce qui nous est essentiel à cette pratique de la hutte.

L'invitation

Que nous soyons rattachés à une tradition en particulier, liés à une expérience ou une certaine maturité, le désir de découvrir, nous sommes les bienvenus. 

L'intention

Quel accord porte-t-on avec le feu et celui d'autres lieux, d'autres terres ? Quelle motivation à cette pratique ? 

Maintenir, enrichir, renforcer, offrir

L'inspiration

Au delà de notre histoire, des mots, des pensées, de la forme, du temps, le feu nous réunit par la présence de chacun de nous.

L'offrande

Cette pratique est essentielle pour le bon fonctionnement du lieu, et aussi pour l'expression de la générosité qui découle inexorablement de l'ouverture du cœur. Un pot en terre situé sur l'autel en est le support concret.

La forêt de Puychicout

Le lieu offre une certaine autonomie pour y rester dormir et accueillir dans une tente de 20 m2, avec couvertures et matelas, et s'abriter au mieux.

Samedi 4 mars et samedi 11 mars rdv 15h précise

Nous pouvons nous accorder sur ces deux dates s'il nous est possible de constituer au minimum un groupe de dix personnes pour chacune d'entre elles.

Auquel cas nous reporterions la première ou la seconde un peu plus tard. Tout ceci sera évalué en fonction des réponses en retour d'ici le 28 février.

J'aurais plaisir et coeur à nous revoir pour cette occasion

 

Xavier.

 

Puychicout se situe sur la commune de Chalagnac en Dordogne

à 10 minutes de Périgueux

Pour toute info supplémentaire : 06 20 33 38 41  

 

13 février 2017

La pratique, l'intention, la motivation

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Très chers !

Chaque réunion près du feu nous donne l'occasion de nous manifester, chaque personne telle qu'elle est. Ainsi quelles que soient nos décisions de cheminer ou pas jusqu'à Puychicout, celles-ci font néanmoins partie de l'intention de départ, qui est d'ouvrir un espace pour nous retrouver, nous rencontrer, nous découvrir. Il n'est jamais anodin d'allumer un feu afin de célébrer la vie sous la forme d'une cérémonie. Il nous faut pour cela nous accomplir chacune et chacun dans notre tâche. Ainsi, nous sommes invités à prendre place et à nous créer au sein de ce cercle et dont le coeur rayonne par l'énergie du feu.

Ce lieu, cette forêt nous propose de nous joindre aux éléments si nous le souhaitons. Les mots ne sont ici d'aucune utilité car il s'agit d'une invitation dont nul ne peut en connaître la forme.

Humainement, je suis toujours déçu de ne pas pouvoir partager avec une soeur, un frère, dont je connais la sensibilité et le lien qui nous unit. Déçu aussi de ne pas pouvoir nous découvrir, nous présenter l'un à l'autre pour une première fois, surtout lorsque les intentions ont été posées.

Néanmoins toute pratique nous ouvre la voie pour être au-delà de toutes nos attentes et nos déceptions humaines. Ces pratiques ne se dévoilent pas pour rajouter de la culpabilité, de la déception au point de récolter tout un tas d'excuses. La pratique n'exige pas que l'on se rende des comptes. Personne ne doit rien à personne.

L'engagement personnel n'est pas une promesse face au monde ou à Dieu, il concerne avant tout soi avec soi, et si le chemin qui se présente ne convient pas, il est toujours possible d'en modifier la trajectoire.

Cette modification est de toute façon en relation avec l'intention de départ et si l'on prend la décision de ne pas venir à Puychicout, cela fait totalement partie de la pratique. Depuis le moment où nous nous sommes sentis appelés et celui où nous décidons de nous préserver, de rester chez soi. Cela nous éclaircit le paysage seulement si nos excuses ne viennent pas voiler ce qui vient d'être perçu. Il nous faut être sincère au plus profond, dans cette nouvelle solitude.

Les éléments de tempête ont répondu avec générosité à la situation. Merci au vent et à la pluie de nous apporter ce nouveau souffle tellement nous avons besoin de respirer et de nous abreuver, nous nettoyer. 

Ce cercle de paroles féminin a donc eu lieu à Puychicout, en relation avec toutes celles qui souhaitaient le partager, présentes ou pas. Il n'y a donc aucune déception ! Nous traversons tous des phases de transformations et certaines résistances persistent. Néanmoins l'énergie du feu et de la terre nous accompagne et c'est pourquoi les femmes sont invitées elles-mêmes à impulser et à faire cette demande pour un nouveau cercle de paroles si elles le souhaitent.

Pour ma part, je suis ouvert et à l'écoute de chaque demande à ce sujet. Il suffit pour cela d'écrire sur cette page et d'y créer un accord commun.

On peut dire ici, que cette première réunion a été l'occasion d'une première mise en route, autant pour les femmes que pour les hommes. 

Merci pour tout ça !

Xavier.

 

 

20 janvier 2017

Cercle de femmes

 

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Bonjour à nous toutes et tous !
Suite aux réponses multiples et se multipliant, je viens faire le point avec les personnes inscrites ou se révélant peu à peu pour participer à ce cercle de femmes. 
Comme c'est le premier cercle, on peut suggérer de limiter les inscriptions à 10/12 personnes, afin que la rencontre soit de qualité et que l'interaction soit fluide.
Jusqu'à présent : Julie-Juliette / Emilie / Laetitia / Marie / Aline / Myriam / Lara / Florence / Franc / Louisa et deux amies sont partantes. S'il y a d'autres femmes intéressées par ce cercle du 4 février, voire jusqu'au 5, il y a de quoi dormir sur place, n'hésitez pas à manifester votre engagement sur cette page pour que l'organisation soit lisible et visible.
Aussi, il y a déjà quelques hommes sur la liste pour servir : Geoffray / Laurent / Gabriel /Gregory / Xavier / Vincent : si je me suis trompé ou si j'ai oublié quelques personnes, n'hésitez pas à vous manifester.
Après avoir servi les femmes pour leur hutte, les hommes auront droit eux aussi, à chacun son rythme, à leur cercle dans une autre hutte. 
Merci, Xavier.

Bonsoir aux étoiles,
La proposition d'un cercle de femmes suivi d'une hutte peut se situer le samedi 4 et dimanche 5
février. Les hommes qui souhaitent y participer pour servir la hutte sont également invités à se manifester.

Que tout soit au mieux.
Xavier.

30 décembre 2016

Grand-Père et Grands-Mères

Nous l'appelons Grand-Père, non pas pour glorifier un nouveau dieu, mais parce que de tous temps il nous a réuni en famille, en amis, en clan, simplement. Ainsi, nous chantons, nous dansons et nous festoyons à sa chaleur et sa lumière.Très naturellement nous partageons et ainsi personne ne manque de rien. Lorsqu'une émotion forte prend possession de nos pensées, il est possible d'y plonger son regard et de laisser le silence se répandre en soi. Et si nous venons à nous adresser à lui, sa sagesse est à chaque fois sans réponse personnelle. Juste regarder les flammes danser et écouter le son de sa propre voix, sa tonalité. Peu importe les mots, la forme, le sens et l'ultime questionnement. Tout ceci nous invite alors à nous rapprocher des Grands-Mères, du minéral, de la source, d'une mémoire déployant une dimension qui est bien au-delà de nos propres mémoires. Spontanément, une gratitude cellulaire se fond alors en toutes choses et c'est par la seule présence de l'être qu'elle en est l'expression.

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22 décembre 2016

Au grand inconnu, au feu, à la hutte !

Il est possible que ce soit la dernière fois que nous puissions communiquer ensemble, ou bien la première, c'est comme on veut, ça peut se retourner autant vers le haut que vers le bas.

Si nous partons de la première, alors cela me ramène bien évidemment à la découverte de la pratique de l'Inipi, qui vient nourrir toutes les autres que j'ai partagé durant quelques années. En observant ce cheminement, notre rencontre historiquement karmique est sans doute liée à d'autres, bien plus lointaines encore que cette existence.

Ici, l'essentiel de mon éducation est né du mot Dharma, pas seulement du mot, mais de son essence, de ce qu'il véhicule, et de la direction qu'il montre, c'est à dire, à partir du grand espace au sein duquel nous créons tout en recevant cette même création.

Je vous confie ici, ce qu'il en est ici de notre relation, du lien que nous avons nourri pour que ce chemin ne soit plus karmique, né d'une cause à effet, mais qu'il soit toujours à la source du Dharma, de la voie de l'éveil.

C'est pourquoi, en m'ouvrant à cette porte, et en choisissant d'entrer dans ce cercle, j'ai toujours ressenti ce lien intime et profond, à partir de la cérémonie reliant la hutte au feu, m'invitant à cheminer sur cette voie de l'éveil. Tout simplement parce qu'à partir de la purification constante et régulière, nous sommes en capacité d'évoluer, non seulement individuellement, et immanquablement collectivement.

Sur cette voie de l'éveil, avoir conscience de cela permet l'ouverture à une intention pure d'amour. Sur cette même voie, en avoir pleinement conscience grâce à l'expérience, donne l'accès à la pleine réalisation d'une telle intention. Il est possible que celle-ci soit interminable, mais il est possible aussi que nous trouvions la force nécessaire pour expérimenter que, ce qui nous semble interminable se réalise tout simplement à partir de ce que nous sommes au présent.

Il n'est pas rien d'entrer dans une hutte. Nous en convenons tous, c'est toujours un instant très spécial, comme un entre-deux souffle, une porte entre le chaos et l'harmonie, une mise en bascule, une sorte de cri vers la mort : O m..... et le son du cœur fait lui-même son œuvre. Sans doute une formule magique Lakota ou un mantra Dharmique exprimant en son centre sa reconnaissance à l'interdépendance, là où nous sommes tous reliés.

Nous sommes tous reliés ! D'un feu à l'autre, d'une forme à une autre, d'une formule à une autre formule, mais reliés par quoi ? Est-il possible encore de se poser la question lorsque ensemble nous avons chanté, lorsque ensemble nous avons appris, lorsque ensemble nous sommes tombés, lorsque ensemble nous avons ri, pleuré et que l'amour a débordé de nos prières et de nos forts élans de gratitude ? Quel est l'essentiel ? L'essence céleste ! Ainsi se compose la réponse, au sein même de la question.

Ainsi chemine le Dharma au sein même des aspects karmiques. Et je maintiens cette conscience qu'en tant qu'êtres humains et civilisés, les traditions de l'esprit nous permettent de nous cultiver et de nous inspirer à évoluer vers la paix et le respect de toutes choses. C'est pourquoi il nous est essentiel d'honorer ces traditions, nous reliant à la conscience du monde, de l'interdépendance.

Mais comme la terre, le soleil, les galaxies, l'univers tout entier est en mouvement. Et bien entendu, comme l'univers, ce mouvement nous emporte avec lui. Quelles que soient nos croyances, nos perceptions, nos visions, celles-ci sont également en mouvement.
L'impermanence nous invite au voyage universel, à nous unir par essence à travers la forme. Comment peut-on faire autrement ? Cela n'exclut pas effectivement l'incompréhension de nos esprits étriqués, formés et nourris aux schémas restricitifs de nos mentalités dites « citoyennes ».

Au grand inconnu, au feu, à la hutte, je n'ai bien entendu de leçon à donner à personne. Tout simplement parce que je suis dans l'élan d'offrir ce que je suis. Parfois, ma parole est maladroite, ma façon d'agir également, et je reçois la même perception de mes sœurs et mes frères, mes mères et mes pères. Mais cet élan naît d'une impulsion, d'un battement de cœur, d'un fort désir de vivre. Vivre par amour en traversant ce qui est, tel que c'est.

Ce battement de cœur est celui qui me donne l'impulsion d'entrer dans un temple, de franchir le seuil d'une hutte à sudation, de m'isoler dans la nature afin de prier, d'apprendre et d'offrir.

Ce battement de cœur est celui de l'univers qui traverse ma poitrine, mon corps, mon être. Et celui-ci est relié à d'autres battements de cœur, à d'autres sons, à d'autres formules magiques, à d'autres mantras.

Que ce vide à présent me remplisse afin que chaque être ne connaisse plus le manque et la peur de manquer. Que ce vide me rende sensible plus encore à ce qui crée la forme, afin de ne faire barrage ni obstacle à rien et de laisser libre ce qui naturellement s'écoule.

Avec ce souhait, que ce chant universel : O m...... nous offre la possibilité de nous soigner de nos blessures profondes, afin de cheminer librement au vent, au ruisseau, à l'océan, au soleil, à la lumière, à la découverte, à l'expansion d'une conscience sensible à l'amour, la joie et la paix de chaque être.

Xavier.

2 décembre 2016

A l'approche du coeur

Propositions et invitations

Les propositions à la pratique offrent toujours des passerelles, et parfois des ponts à traverser afin de nous retrouver sur une voie de libération de la souffrance, la sienne et celle des autres. 

Il n'est jamais simple de s'accorder un temps complet pour cela. Les affaires de notre monde nous sont également indispensables pour cheminer à partir de ce qui est. Comment ensuite parler de choix ?

Une invitation néanmoins demeure et chaque personne ayant répondu à son message demeure connectée à cette découverte et cette ouverture.

Nous sommes tous engagés sur cette passerelle de guérison collective, tout du moins nous le formulons de différentes façons, et nous sommes donc tous sensibles au contact de la nature. Les éléments eux-mêmes nous mettent bien souvent à l'épreuve, non pas par une volonté particulière et personnelle de leur part, mais bien parce que parfois, nous avons besoin de respirer, de pleurer, de nous réchauffer de nous retrouver un peu plus près du feu et de nettoyer ce qui nous traverse. La nature nous invite ainsi à nous rencontrer dans le sein de notre mère nourricière, soit en ravivant des mémoires qui sont à l'origine de nos racines et du sens  de nos vies, soit par l'échange d'informations en infusant dans des lieux appropriés. 

Ce que fait Richard à Sigoniac depuis des années, ainsi que Mr Pémendrant à Bernifal depuis...peut-être encore plus que ça !

La proposition ici est de nous relier physiquement à de telles personnes, guides, protecteurs et gardiens de ces lieux. J'ai dû laisser mon engagement se fondre dans la terre de Sigoniac en brûlant la hutte qui pouvait nous accueillir à cette ouverture. Les raisons sont multiples et elles ne nous regardent plus.

Aujourd'hui, l'inspiration est de nous retrouver dans la forêt à Puychicout, de nous nettoyer au feu et dans la hutte, d'écouter, d'observer et de voyager jusqu'à Bernifal, jusqu'au fond de la grotte: offrir, recevoir, écouter, observer, infuser et remercier car l'accueil y est toujours chaleureux.

En entrant dans la hutte, nous pouvons déposer et nous décharger de ce qui est pesant dans nos vies. Elaguer quelques branches...

En saluant les anciens et tout ce qui vit dans la grotte, nous sommes les bienvenus dans la matrice, l'utérus, au contact du souffle de nos Grands-Mères.  Ensuite, comment peut-on savoir ?

Voilà à quoi nous pouvons nous relier, voilà le chemin, la voie, l'opportunité qui nous est offerte, non pas pour explorer le monde des esprits, mais pour être nous-mêmes avec la décision profonde  d'activer et de partager nos médecines, non pas grâce à une autorité, mais au toucher très direct de notre Mère Terre.

Que tout aille bien pour nous, nos soeurs, nos frères, nos mères, nos pères, nos familles.

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Xavier.

16 novembre 2016

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14 novembre 2016

La hutte de Puychicout, la grotte de Bernifal, la forêt

Bonsoir à nous !

 

Ce message annonce deux rendez-vous, dans la forêt de Puychicout et à la grotte de Bernifal, qui sont reliés dans un travail de connexion à la terre, au feu, à l'eau, à l'air, à la vie, au coeur.

Samedi 3 décembre de 9h à 23h environ et le samedi 10 décembre de 9h au dimanche 11 décembre, fin de matinée.

Chaque groupe peut être constitué de dix à 20 personnes, et chaque personne souhaitant y participer s'engage à être présente pour la hutte et la grotte, sans se dissocier du groupe.

Il est possible aussi de participer aux deux rendez-vous. Ce qui permet aussi de faire le lien entre les deux feux.

Les deux rendez-vous sont également reliés énergétiquement, afin de déployer une conscience plus attentive, et donc, de développer une activité plus intuitive, près du feu mais aussi dans son quotidien.

C'est pourquoi la grotte, la hutte, la forêt nous accueillent.

Mr Pemendrant a accepté de se rendre disponible pour nous tout simplement parce qu'il a un accès à la générosité qui parle à travers un langage commun; la simplicité.

Il est le gardien non seulement de la grotte, mais aussi des lieux alentours, et il est celui qui guide notre vision première du sanctuaire qui nous relie aujourd'hui encore à nos ancêtres.

Mr Pémendrant est déjà âgé dans son corps, et il est à ma connaissance l'un des seuls guides de tels sanctuaires encore heureux de s'ouvrir à ce qu'il lui est impossible de savoir.

Le fait même que ces deux visites puissent se dérouler en nocturne est une bénédiction. Nous avons rendez-vous sur le parking à 20h30 et à l'ouverture de la porte à 21h. 

Seuls les personnes présentes  connaîtront l'heure de sortie : La visite dépend de trois choses, aime-t-il répondre aux premières questions : Tout d'abord de la grotte, qui elle, n'a pas bougé ; du guide, qui est celui qui a la clé de la porte, et alors ! Des personnes qui sont invitées à y entrer. La visite peut durer vingt minutes comme une heure trente voire deux heures. Tout dépend du comportement...

Il y a beaucoup à partager au niveau des grottes. Peu de choses à apprendre ou à décrire. 

Nous avons la chance d'ouvrir une traversée au sein de la grotte de Bernifal et d'y être accueillis comme l'étaient nos ancêtres, sans aucun autre artifice lumineux que celui de sa lampe de poche...

Sur le même sol quasiment qui recevait les empreintes de nos mains, de nos pieds, de nos corps. 

Nous allumerons un premier feu le samedi 3 décembre dans la forêt de Puychicout, vers 9h30.  Nous travaillerons ensemble, à ramasser du bois et à ouvrir un espace pour que d'autres pratiques soient possibles. 

Nous essayerons d'entrer dans la hutte vers 13h pour préserver du temps entre la sortie de la hutte, le partage du repas et le trajet jusqu'à Bernifal. (1 heure environ)

Il est possible que certaines personnes prennent du retard.  Midi est la dernière heure, en considérant qu'il nous est essentiel d'arriver à nous discipliner pour que le groupe puisse s'organiser en une cellule.

Les femmes en lune porteront un petit sachet au niveau du ventre, garni de tabac et de sauge. Aussi, nous sommes tous les bienvenus !

Après la visite de la grotte, suivant les auspices célestes, nous pourrons prendre un temps ensemble pour partager ou bien nous souhaiter le meilleur pour une prochaine fois. 

Le feu de la hutte se sera alors certainement éteint. Mais la proposition demeure de le maintenir dans sa poitrine, au niveau du coeur, au moins jusqu'à l'extinction du dernier feu, le dimanche 11 décembre. 

L'engagement d'une semaine est lié à cette proposition; que chaque personne maintienne ce feu, cette rencontre, ce partage, ce lien, cette connexion à la Mère Terre et aux éléments.

Il en est donc de même pour les personnes qui viendront le 10 décembre. Que celles-ci soient également présentes à ce niveau dès le 3 décembre. Qu'elles y pensent, avec coeur, joie et sensibilité.

C'est pourquoi, il ne s'agit pas de tourisme mais de pratique, d'expérience, de découverte et d'abandon de soi à l'autre, à ce qui est.

Chaque personne amène ce qu'elle aime savourer ou partager sur un repas, plus une neuvaine ou une bougie pour faire offrande dans un lieu en particulier.

Pour l'entrée de la grotte, prévoir 10 €. Pour la hutte, il s'agit de faire une offrande, car cette pratique n'est pas payante. (L'équilibre se fait autour de 10 € par personne).

Je propose dès à présent de répondre à ce mail positivement ou négativement, afin de valider votre positionnement définitif, et donc votre engagement vis à vis de ma parole auprès de Mr Pémendrant. 

Cette parole est maintenue depuis plusieurs années grâce à d'autres, et c'est pourquoi cela nous est possible aujourd'hui encore d'y avoir accès.

Les personnes inscrites savent qu'un désistement possible de leur part aura une conséquence pour celles qui auraient souhaitées venir et qui n'ont pu être retenues par manque de place.

En fonction des réponses, je reviendrais pour donner d'autres indications, notamment localiser Puychicout et y ajouter quelques éléments.

Si des personnes de votre entourage sont intéressées, qu'elles me contactent par mail ou par téléphone.

N'hésitez pas à m'appeler : 06 20 33 38 41

Pour les personnes qui se sont déjà engagées, s'il y a un désistement, qu'elles me contactent rapidement, sinon je maintiens leur inscription sur le mode de l'engagement tel qu'il est mentionné dans le second paragraphe.

Que tout soit pour le mieux à chacune et chacun,

 

Xavier.

 

5 octobre 2016

Dans le mouvement des couleurs

Chers amis,

la terre de Puychicout s'ouvre à nouveau à une journée de célébration du corps par la peinture sur la peau. 

 Je remercie Xavier ainsi que les gardiens du lieu, de nous permettre de nous retrouver une nouvelle fois dans ce théâtre de verdure. La forêt a hâte de nous revoir avec nos parures éphémères de couleurs. Je serai donc là auprès de vous, en compagnie du feu, des pierres et des éléments pour réaliser sur votre peau le dessin qui voudra bien se présenter. Ce sera un moment de récréation mais aussi de concentration afin de sentir ce fil d'argent se tisser entre nous, afin de sentir l'énergie de vie, la flamme vibrer à l'unisson avec la nature. Que la lumière révèle nos couleurs intérieures, avec l'intention d'un cœur toujours un peu plus frémissant.

 Le rendez-vous est fixé au samedi 8 Octobre. Avec Xavier, le gardien, nous allumerons un feu au petit matin et nous organiserons le lieu afin de vous réserver un bon accueil. Le rituel débutera à 9h45devant le feu où nous nous présenterons. Puis nous préparerons nos corps à recevoir les couleurs en le réchauffant, en le nettoyant au contact des pierres chaudes et de l'eau dans la hutte à sudation. Ce premier contact avec la nature nous permettra d'aller à l'écoute de nos ressentis et de la subtilité de nos êtres. Dans la hutte, nous serons en compagnie de la présence lumineuse et bienveillante de Xavier.

 Toujours en lien avec le feu, nous dédierons l'après-midi et le début de soirée aux peintures. 
Pendant mes tête à tête , il vous sera possible de vous approprier des couleurs et des pinceaux afin de réaliser des dessins sur vous-même comme un soin que l'on s'offre. La musique, les chants peuvent être là pour nous accompagner également et initier le mouvement vers une libération, une ouverture de la conscience.

 Puychicout est un lieu de retour à soi où les idées prennent vie et pour cet atelier de peinture corporelle comme pour les autres évènements à venir, nous avons établi une participation de 30€ par personne (fournitures, achat de bois...)
Si la situation financière est délicate, je vous invite à offrir ce que vous pouvez pour ce soin, ce que vous sentez juste, en équilibre... La volonté étant vraiment d'ouvrir à ceux qui se sentent appeler dans leur processus de guérison. Vous êtes les bienvenus.

 Je vous remercie de bien vouloir donner une réponse avant le mercredi 5 octobre afin de prévoir l'achat de matériel.


 Pour la journée, il est conseillé d'amener:
 -un paréo, un maillot de bain pour rentrer dans la hutte.
 -des objets à consacrer, vos petits trésors (photo, médaille, pierre...)
 -une serviette de bain.
 -vêtements chauds.
 -un plat à partager pour midi.
 -instruments de musique. 
 -Et aussi une neuvaine en offrande à l'autel. 

Je vous invite à découvrir ce diaporama de Xavier et Doriana, réalisé après la dernière journée de soin aux couleurs: https://www.youtube.com/watch?v=qay_k0aFAQk
Le blog de Xavier et les textes qui ont été écrits à la suite de cette expérience: http://soleilterre.canalblog.com/

Je suis là pour répondre à vos questions.
Je vous embrasse chaleureusement.

Marie

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26 septembre 2016

Equinoxe d'automne

Bonjour à nous tous !

Il est possible que nous nous soyons rencontrés à Puychicout, lors d'une célébration de l'équinoxe d'automne, autour d'un feu ancestral, dans une hutte, tout proches de pierres mémoires, au centre de la terre. Il est possible que nous ayons rêvés sur les ailes d'un aigle ou dans le souffle d'un bison galopant dans la prairie. Il est possible que le mammouth et le rhinocéros nous aient alors enseignés l'art du guerrier. Il est possible que le guide spécialiste des transes et de l'état altéré de conscience soit le conducteur invisible d'une réalité solide au connu et imperceptible à l'inconnu. Il est possible aussi que le tambour résonne encore dans nos coeurs et que les chants en réjouissent ainsi l'esprit. Il est possible que le grand océan demeure au sein du tumulte, par vagues successives; flux et reflux au sein des mouvements incessants du présent. Il est possible que l'être soit apaisé, confus, maladroit, déstabilisé, enthousiasmé et encore un peu effrayé. Il est possible qu'une simple fissure accentue la brèche, progressant lentement dans le chaos appelé au vide. Il est possible que rêver ne soit qu'un moyen de respirer sur d'autres horizons, une autre possibilité de voyager d'une terre à une autre. il est possible que ce feu ancestral soit nourri encore du désir de chaleur, de clarté et de liberté. Il est même possible que cela soit à chaque inspire et expire,afin que chaque petite mort entre deux soit cette passerelle manifestant l'intention de vivre dans la paix, la joie, l'amour de nous tous.

Xavier.

15 septembre 2016

Bienvenue à Nous !

Bonjour à nous tous,
"Le nombre ne compte pas, dès lors que le un s'adresse à l'infini"
Ou bien : "Il est toujours possible de changer sa trajectoire, un chemin n'est jamais qu'un chemin." Ou bien : "L'engagement n'est pas une affaire de promesses, liées en conséquence aux influences extérieures." 
Nous ne pouvons nous mettre réellement au travail dans un but intéressé. Ce travail là doit nous plaire, parce ce que c'est ce que l'on a envie de faire le plus en ce moment. Cela ne dit pas pour autant que les choses déployées au sein de ce travail seront sans obstacles. Bien au contraire ! Les obstacles nous facilitent la clarté, la motivation et la libération. Chaque difficulté est une porte possible à la libération d'un processus se développant vers la transformation totale. Chacune d'elle nous offre un moyen de développer notre potentiel dont le caractère originel est né au sein de notre bonté fondamental. Parfois, nous sommes maladroit, certes ! Et cette maladresse porte en elle l'enseignement, individuellement et collectivement. Elle naît aussi d'une source qui inspire à la compassion et à l'amour de l'autre. 
Il n'est jamais simple d'entrer dans une hutte et de refermer la porte. Même pour une personne aguerrie, c'est toujours la première fois. Sans cette fraîcheur au niveau de l'état d'esprit, le coeur a tendance à se refermer et l'orgueil a ainsi le pouvoir de s'enrichir d'arrogance. 
C'est pourquoi, il est bon de se donner du temps avant de prendre une décision. Les peurs sont sous-jacentes et les certitudes bloquent souvent à double tour l'accès aux champs des possibles.
C'est toujours une chance de nous rencontrer autour d'un feu, et de trouver un lieu pour cela. C'est toujours une chance de nous rencontrer au sein de l'inconnu, d'autant plus ! Sans nos routines et nos habitudes qui masquent bien souvent ce qui est vrai en nous. C'est toujours une chance de participer à la vie d'un lieu, en respect de la terre, en équilibre de l'humain et des êtres qui y vivent. 
Finalement, rien n'est vraiment important ! Ni la hutte, ni le feu, ni la liberté
La proposition est que nous sommes invités ensemble, et je fais partie des invités. C'est pourquoi, personne ne doit rien à personne au sein de Puychicout. Pour la hutte, il n'y a pas de droit d'entrée. Chaque personne offre ce qu'elle souhaite dans le pot en terre pour que d'autres huttes puissent être possibles, d'autres soins... Sentons-nous bien, à l'aise, détendus, avec ce que nous sommes fondamentalement au présent.
C'est à mon sens une pratique très puissante pour déraciner certains processus qui nous scotchent à des systèmes d'appropriations. 
Nous sommes invités et nous sommes les bienvenus.

Xavier.

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7 septembre 2016

Hutte de sudation vendredi 16 septembre : ouverture du coeur‏

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De bon matin, chers nous
Le soleil est encore au bord du monde et le silence demeure à la découverte d'une solitude bienveillante...
Je reçois quelques retours pour la hutte de samedi 10 septembre et j'ai envie de vous dire tout de suite qu'il y en aura une autre vendredi 16 septembre, suite à une demande "express".
Chaque rendez-vous à Puychicout est accompagné d'une intention : juste pour que l'impulsion soit entendue et transmise. Ensuite, tout est sujet à la découverte, car c'est la situation qui enseigne et qui ouvre à la vie.
L'heure du rendez-vous s'actualise en fonction de notre motivation. Un premier feu sera allumé en début d'après-midi, puis les pierres seront déposées au sein du Grand-Père Feu vers 19h. Nous avons la possibilité de ramasser du bois ensemble, de créer un lieu pour du land'art, de partager ce que nous souhaitons exprimer en ce lieu. Les projets se découvrent au fur et à mesure, de la même façon que nous marchons, loin sur la terre.

Pour que le coeur s'ouvre, il est évident qu'un travail de purification soit fait au préalable. Toute forme d'addiction liée à l'intoxication du corps et de l'esprit, toute forme d'addiction modifiant notre perception de la réalité, toute forme d'addiction créant un échappatoire sur ce que nous sommes amenés à vivre au niveau des pensées et des émotions, est un moyen de nous détourner de cette voie : "ouverture du coeur".  
Dans ce cercle de Puychicout rien n'est exigé, mais il nous est donné la possibilité de nous libérer de certains processus qui nous empêche d'accéder réellement au coeur. S'il s'agit d'une drogue, de l'alcool, d'une plante en particulier telles que le canabis ou le tabac, d'un mécanisme qui nous détourne d'une réelle connexion à la sincérité, le Grand-Père Feu, les Grands-Mère Pierres, le tertre qui accueille, nous invitent à brûler, à dissoudre et à éclairer ce qui gênent la bonne circulation de l'énergie vitale, individuelle et collective.
Bien évidemment, tout ceci s'accueille avec beaucoup de patience et c'est l'affaire de chacune et chacun. Le présent est à l'infini certes ! Et cependant, il est possible tout de suite d'être à l'infini !
Sur cette terre de Puychicout, Corinne et Henri nous accueillent. Nous sommes les bienvenus !
Xavier.
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