Les joies du ciel en relation étroite avec la terre sont si mystérieuses !

Les pratiques de la hutte et du feu sur la terre de Puychicout répondent à un appel, impossible à décrire à travers le langage et la forme, mais cependant identifiable grâce au ressenti, au sentiment et à la vision. Cet appel est identifiable par le lien qui s'est crée au fil des rencontres, entre l'homme et la nature du lieu.

Très souvent, aux abords de toute pratique de purification et d'offrande, les difficultés et les obstacles apparaissent à l'esprit de l'homme civilisé. Ils se manifestent sous de nombreuses formes et perceptions. Ces difficultés et obstacles sont aussi les reflets d'une motivation particulière. Soit ils sont identifiés comme étant des résistances personnelles, soit en tant que processus préliminaires à la pratique.

Contre les premières tendances, cela peut mener à reculer et à revoir son engagement, à remettre cela à plus tard, ou bien, cela peut permettre aussi d'observer la charge émotionnelle que ces résistances développent, et dans ce cas, cette étude liée à l'observation se transforme en processus préliminaires à la pratique.

Lorsque le vent souffle fort jusqu'au déluge, à quelques enclavées d'une telle pratique, cela peut exprimer aussi la force de l'énergie purificatrice qui se manifeste et accompagne la pratique. Cette puissance céleste plongent les êtres dans un état profond d'introspection afin que tous les processus générant jalousie, orgueil, ignorance et envies de vomir puissent se détacher du centre de vie et se transformer et se dissoudre en amour et attention à l'autre.

C'est en ce sens que les joies du ciel sont autant de bénédictions que les prières, les chants, les battements de coeur, les souffles magiques, les silences et les voix alchimiques des Grands-Mères sorties du feu et de l'eau qui court, au sein de la hutte. 

Ce qui rend mystérieux n'est pas nécessairement l'incompréhension ou le fait de douter ; qu'est-ce qui rend toutes ces choses si mystérieuses ?