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Soleil et Terre
27 novembre 2014

Naître et renaître

02

Cette dernière longue cérémonie a vu le feu éveillé durant le cycle naturel de 24 heures. Celui-ci a accompagné deux huttes tout à fait différentes dans la forme, mais purificatrices et guérisseuses dans leur essence. 

S'il en est ainsi, cela est dû à la présence des personnes engagées dans ce travail méticuleux qui demande de l'engagement et de la sincérité. Comme à chaque fois, nous essayons de nous aligner pour que l'énergie puisse nous aider à être créateurs d'un monde d'amour, et également, que cet alignement nous amène à être sensibles à nos processus de guérisons et aux différentes médecines que nous véhiculons à travers notre chemin de vie.

Il n'est jamais simple de commencer à se soigner et de guérir. La souffrance et la peur qui en soutiennent l'existence font parfois reculer ou pétrifie même le système nerveux. La chaleur de la hutte et la pénombre permettent d'entrer en contact directement avec le sol terrestre et les différents corps atteints par le monde phénoménal. Différents champs sont ainsi en résonance et l'intensité vécue en groupe nous aide à libérer de multiples processus figés dans la mémoire collective et donc au sein du rêve collectif. Ce que nous guérissons ici sur le champ, nous l'offrons ici et maintenant à tous les êtres.

Le lendemain, Adriana a poursuivi la cérémonie en ouvrant avec soin ce temazcal béni par les dieux et la présence de la vierge Guadalupe. Sa générosité, ses offrandes, sa bienveillance, sa gentillesse et également sa discipline, son savoir-faire et sa clairvoyance ont nourri les coeurs, les âmes et engendré de la joie, du soin, de la guérison et de grandes libérations. 

Il est toujours possible de penser qu'un temazcal est sans doute bien plus Yin et féminin qu'une hutte de guerriers. Effectivement, cela paraît évident à y regarder de près. Néanmoins à vivre, cela touche profondément les blessures du masculin, le Yang, autant par les femmes que par les hommes, moins nombreux. Nous pouvons ainsi considérer Adriana comme une Abuela, une Grand-Mère venue de la terre du Mexique, avec la connaissance de ses ancêtres, transmise pour l'amour et par amour des êtres.

Que cette invitation au feu soit accueillie par tout ce qui est, qu'il s'agisse des étoiles ou de cette goutte d'eau que porte à bout de bec le colibri.

 

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