Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Soleil et Terre
25 décembre 2014

Sigoniac

L'œil de Sigoniac observe ce qui est à partager au sein d'un cercle, créateur d'une énergie féminine, véhicule sensible inspirant les intentions nomades.
Les générations multiples font danser les mémoires par la résonance de la corne de la déesse mère, à travers lequel le souffle du vent s'engouffre, depuis les abysses marines jusque dans les poitrines mélancoliques.
Juste au seuil, l'œil transmet la lumière à la connexion d'une conscience nouvelle afin de se délivrer des premières scories, des ultimes batailles. La sauge blanche est une fidèle alliée à cela. Sa fumée invite ce qui ne peut pas suivre à se détacher, se décrocher des âmes, des corps. Puis, une lumière pour chaque être, afin de se montrer au lieu tel qu'il est.
À cette première porte, le bain de pieds accueille les premières ablutions par la racine de l'être, l'eau.
Fluidifier les pensées en s'ajustant sur l'alignement conducteur, remercier avec la permission de tout ce qui est en ce lieu, gratitude à l'ouverture des esprits guides, protecteurs et ancestraux.
Recevoir leur grâce, leur aide pour qu'il soit possible de purifier, de raviver, d'inspirer le premier monde, et se relier à tous les êtres, le cœur et l'esprit frais et légers.
Par cette seconde porte, l'axe de la verticalité se dresse comme le jade masculin, reliant les lignes horizontales du bas et du haut. Tourner dans le sens du temps, afin de démasquer les aspects subtils influant sur les corps énergétiques et de s'en décharger en rebroussant chemin dans le sens inverse. 
Celui-ci manifeste l'intention de chaque être vu et observé par l'œil de Sigoniac, tandis que le cerveau passe d'un hémisphère à l'autre. 
Juste après cette troisième porte, l'être devient lui-même un axe en tournant sur lui-même. Quel que soit le sens qu'il emprunte, il est au delà des directions car il les salue en levant les bras vers la voûte céleste, en piétinant par petits pas, maintenant en lui une vigilance au mouvement.
Un chant né du fond des âges scintille depuis le fond de sa gorge, vibration éclose du haras des naissances. Les voyelles bénissent les Aum, Om, se reliant à toutes les formes de vie. 
À ce stade, les anciens, les Grands-Mères, les Grands-Pères accompagnent dans la dissolution les mémoires se révélant à l'alchimie d'une grande transformation.
L'être retrouve ainsi la conscience de tout ce qui est, recevant dans sa main celles des autres qui l'entourent. 
Ceci est primordial pour atteindre le fond de la grotte. Quatrième porte initiant en simultané manifestation et création, aspiration et activation.
Le champ des émotions s'étend sur l'horizon. Distorsions et illusions sont absorbées par le vortex de Sigoniac, seulement si chaque présence se pose afin d'accéder à un calme mental. Le silence repose en chacune d'elle. Celles-ci sont à l'écoute. Elles reçoivent des messages, audibles, inaudibles, peu importe. Chacune d'elle est nourrie par les mouvements de la source qui ruisselle en leur sein, en leur cœur, en leur ventre.
La matrice se révèle à la femme par différentes voies, suivant les vibrations, les fréquences de celle qui l'incarne. Elle enseigne, murmure un rêve à voyager, traçant un passage sur la paroi d'un visage, d'une forme initiée par le voir de chacune. 
Sensibles au chant de l'homme, témoignant du cœur de chaque femme, apaiser enfin les colères fortes, les tourments, les peurs influentes, les rancœurs les plus lointaines. Démasquer le doute en ravivant l'évidence d'une confiance à venir, déjà si proche, tellement présente !
Le cercle se met alors à rayonner, illuminant les fondations de tous les êtres, du monde. 
L'initiatrice demeure un peu plus loin dans le ventre de la Déesse-Mère, seule et recueillie. Le silence englobe chaque détail s'infiltrant dans la conscience, éclairant confusions et champs libres, infusant en chacune de ses cellules, intégrant aussi le grand serpent s'enroulant en l'Axis Mundi.
Elle fermera la marche du cercle qui remonte par le temple afin de retrouver l'accès du premier monde, accompagné par la dimension du sacré.
L'homme témoignera de la circulation des paroles transmises à l'univers, afin que chacune d'elles puissent s'aligner sur des ailes nouvellement soignées.
Il émet le souhait à tout ce qui est, d'accompagner avec fluidité, joie et paix, ses sœurs, ses mères, ses Grands-Mères, et de servir avec cœur et esprit l'œil de Sigoniac.
Un gardien, neuf déesses, un transmetteur, un témoin, l'univers et le monde s'en ressentent.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Soleil et Terre
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 4 128
Newsletter
Publicité